QIMC et DiagnaMed confirment une découverte majeure d'un vaste système d'hydrogène naturel dans le graben de Témiscamingue, en Ontario
209 des 456 échantillons de sol dépassent 500 ppm d'hydrogène (H), plusieurs échantillons dépassant même 2000 ppm - Une étape importante dans la définition du corridor d'hydrogène naturel Ontario-Québec
October 14, 2025 7:00 AM EDT | Source: Quebec Innovative Materials Corp.
Montreal, Quebec--(Newsfile Corp. - 14 octobre 2025) - Québec Innovative Materials Corp. (CSE: QIMC) (OTCQB: QIMCF) (FSE: 7FJ) et DiagnaMed Holdings Corp. (CSE : DMED) (OTCQB : DGNMF) (les « sociétés ») sont heureuses d'annoncer les premiers résultats de leur programme d'exploration d'hydrogène naturel en Ontario, qui marque une découverte majeure d'anomalies d'hydrogène répandues dans la partie nord du graben de Témiscamingue.
Sur les 456 échantillons de gaz du sol analysés provenant des quatre premières lignes sur dix échantillonnées, 209 ont révélé des concentrations d'hydrogène supérieures à 500 ppm, avec plusieurs résultats supérieurs à 2 000 ppm et une concentration moyenne de 558 ppm, une distribution statistique qui indique un système de dégazage d'hydrogène robuste et actif à l'échelle régionale.
« La densité et l'intensité de ces anomalies – près de la moitié de tous les échantillons dépassant 500 ppm – confirment que l'Ontario abrite un système d'hydrogène naturel actif directement lié à nos découvertes au Québec », a déclaré John Karagiannidis, président-directeur général de QIMC. « Le contexte géologique du côté ontarien – couverture moins profonde, plus grande rétention de gaz et partenariats communautaires solides – crée un environnement idéal pour le développement précoce de l'hydrogène naturel, y compris les applications d'énergie propre hors réseau et l'intégration des centres de données IA. »
Résultats clés
- 456 échantillons de gaz du sol ont été prélevés le long de quatre lignes d'étude (lignes 1 à 4) entre le 8 et le 21 juillet 2025.
- 209 échantillons > 500 ppm H₂, concentration moyenne : 558 ppm, médiane : 456 ppm.
- Plusieurs mesures élevées : 1936 ppm et 2205 ppm (ligne 1) ; 2076 ppm (ligne 3) ; 2098 ppm, 2100 ppm, 2255 ppm, 2458 ppm (ligne 4).
- Anomalies d'hydrogène étroitement associées à des discontinuités structurelles profondes sous les sédiments quaternaires de la vallée de la rivière Blanche.
- Programme dirigé par l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) sous la direction du professeur Marc Richer-Laflèche.
Contexte géologique
Le programme estival 2025 ciblait le prolongement nord-ontarien du graben du Témiscamingue, un corridor structural protérozoïque-paléozoïque abritant des lithologies prometteuses pour l'accumulation naturelle d'hydrogène.
La zone située au nord-nord-ouest de Saint-Bruno-de-Guigues (QC) comprend une succession de carbonates ordoviciens et siluriens, de formations dolomitiques et de roches siliciclastiques recouvrant le groupe Cobalt et les dykes mafiques de Nipissing, des unités connues depuis longtemps pour leur minéralisation sulfurée et leur perméabilité structurelle.
Ces formations sont recouvertes de sédiments argilo-silteux du Quaternaire, au sein desquels la redistribution diffusive et hydro-assistée de l'hydrogène semble renforcée par la circulation des eaux souterraines peu profondes. Les fortes anomalies observées, en particulier les nombreux résultats supérieurs à 500 ppm, indiquent un système de dégazage actif compatible avec des sources d'hydrogène profondes migrant le long des réseaux de fractures.
Le professeur Marc Richer-Laflèche (INRS) a commenté :
« La distribution statistique des concentrations d'hydrogène, avec une moyenne de 558 ppm, dont plus de 200 échantillons supérieurs à 500 ppm, est exceptionnellement élevée pour une étude régionale des gaz du sol. Ces anomalies s'alignent sur les tendances structurelles profondes, confirmant que le graben du Témiscamingue présente les caractéristiques géologiques nécessaires à la génération, à la migration et au piégeage de l'hydrogène. »
Collaboration communautaire et partenariat autochtone
QIMC et DMED tiennent à remercier la Première Nation du Témiscamingue (TFN) et les communautés locales de l'Ontario pour leur soutien tout au long du processus d'exploration.
Les sociétés ont récemment officialisé cette collaboration par la signature d'un protocole d'entente avec la Première Nation du Témiscamingue, reconnaissant que la zone d'exploration se trouve sur les territoires traditionnels de chasse et culturels du TFN.
Ce protocole d'accord établit le cadre d'une approche coopérative en matière d'exploration et de développement futur qui met l'accent sur le respect des connaissances traditionnelles, l'emploi local, la gestion environnementale et le partage des avantages économiques.
Les deux sociétés restent profondément engagées à faire en sorte que les communautés autochtones et locales soient des partenaires actifs dans l'avancement de l'exploration de l'hydrogène naturel en Ontario.
Prochaines étapes
Les sociétés élargiront le programme ontarien avec :
- Des lignes supplémentaires d'étude des gaz du sol s'étendant vers l'ouest le long du Graben.
- Des levés AMT et magnétiques à haute résolution afin d'affiner la cartographie des structures souterraines, ainsi que des mesures du radon et du thoron.
- La sélection préliminaire de sites pour des forages en 2026.
- l'intégration des données de l'Ontario dans le modèle du corridor hydrogène Ontario-Québec de QIMC.
À propos de DiagnaMed Holdings Corp. (DMED)
DiagnaMed Holdings Corp. (CSE : DMED) (OTCQB : DGNMF) est une entreprise technologique canadienne qui fournit des solutions innovantes pour les industries des technologies propres et des sciences de la vie. Visitez DiagnaMed.com.
À propos de Québec Innovative Materials Corp. (QIMC)
Québec Innovative Materials Corp. (CSE : QIMC) (OTCQB : QIMCF) (FSE : 7FJ) est une société d'exploration et de développement minier qui se consacre à l'exploration et à l'exploitation du potentiel des ressources abondantes de l'Amérique du Nord. Avec des propriétés en Ontario, au Québec, en Nouvelle-Écosse et au Minnesota (États-Unis), QIMC se spécialise dans l'exploration de gisements d'hydrogène blanc (naturel) et de silice à haute teneur. QIMC s'engage en faveur de pratiques durables et de l'innovation. En mettant l'accent sur la gestion environnementale et les technologies d'extraction de pointe, nous visons à exploiter pleinement le potentiel de ces matériaux afin de promouvoir des solutions énergétiques propres pour alimenter l'économie de l'IA et de la neutralité carbone et contribuer à un avenir plus durable.
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Président-directeur général
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